Le transport de l'élétricité
Image | Description |
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Plan général d'une maison dans un quartier résidentiel. Zoom in vers la maison et nous entrons par la fenêtre. | |
Jeune : J'ai une question. Une fois que l'électricité est produite à la centrale, comment elle fait pour arriver ici instantanément ? | |
Deux gouttes d'eau discutent près de l'évier de cuisine. Une des gouttes d'eau est une jeune fille et l'autre est un vieux monsieur. Derrière eux, il y a le robinet et la fenêtre de la cuisine. | |
Vieux : Très bonne question, ma petite ! Attends, je vais te faire une démonstration. Jeune : Ah non ! pas encore un diaporama... Vieux : Mieux que ça ! Un diorama. |
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Gros plan de la jeune goutte d'eau qui ne comprend pas. | |
Jeune : C'est quoi, ça ? Vieux : Ne bouge pas, je reviens. |
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Plan du vieux qui revient déguisé en électron et qui apporte une maquette sur roulettes. Ils sont en contre-jour devant la fenêtre de la cuisine. | |
Vieux : Ta-dam ! | |
Plan général des deux personnages en contre-plongée. Le masque du vieux est mal ajusté, il se retourne pour le replacer. Il revient de face à nouveau avec un air fier. | |
Vieux : Je suis électron, le super héros, accompagné de mon fidèle assistant Diorama. N'est-ce pas électrisant ? Jeune : Ah oui, sûr que ça va m'aider : un comique avec une maquette !... Vieux : Allez, fais-moi confiance : tu vas pouvoir visualiser l'électricité qui voyage presque à la vitesse de la lumière. |
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Plan de la jeune goutte d'eau qui imagine la transformation de l'électron : elle le voit partir comme un éclair dans un tunnel. | |
Jeune : Wow, mon héro... | |
Plan général des deux personnages en contre-jour qui regardent la maquette. | |
Vieux : Regarde bien. Ici, il y a la centrale. Là, dans l'alternateur, l'électron est mis en mouvement gràce à la rotation du rotor dans le stator. Si l'alternateur tourne, c'est parce que nous, les gouttes d'eau, nous faisons tourner la turbine qui l'actionne. | |
Plan général des deux personnages près du robinet. | |
Vieux : À sa sortie de l'alternateur, l'électron en mouvement a une force de 13 800 volts. | |
La jeune goutte d'eau qui imagine l'électron qui grossi. | |
Vieux : Tu comprends, la force de l'électron est multipliée parce qu'au Québec il doit franchir de grandes distances pour arriver à destination. Comme ça, on limite ses pertes d'énergie en cours de route. | |
Très gros plan du vieux. | |
Vieux : D'ailleurs, savais-tu que Hydro-Québec est une pionnière dans la distribution à haute tension ?... Hum ! Mais oui ! | |
Gros plan de la maquette. Le chiffre 735 000 volts apparaît | |
Vieux : Il se dirige alors dans un poste de départ qui multiplie sa force pour qu'elle atteigne 735 000 volts. | |
Plan de la maquette. | |
Vieux : L'électron retourne ensuite dans le réseau de transport et file à un poste stratégique afin de garder sa force. | |
Plan général des deux personnages. | |
Vieux : Après, il se rend à un poste source où on diminue sa tension à 120 000 volts. | |
Plan de la main du vieux qui pointe un poste satellite sur la maquette. | |
Vieux : L'électron continue sa course jusqu'à un poste satellite... | |
Plan de la jeune qui imagine la scène où l'électron est diminué : l'électron qui rapetisse dans une machine. | |
Vieux : ...où on réduit sa force à 49 000 volts, parfois même à 25 000 volts, pour qu'il puisse passer dans les fils sur les poteaux électriques. Juste avant qu'il entre dans la maison, on abaisse sa tension à 120 ou à 240 volts... |
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Gros plan du vieux. | |
Vieux : ...selon les appareils qu'il doit alimenter. | |
Gros plan de la jeune qui pleure son super héros qui est rendu tout petit. | |
Jeune : Aaaaaaaah ! pauvre petit électron... Lui qui était si grand et fort, le voilà tout faible et presque sans pouvoir... | |
Plan général des deux personnages près du robinet. | |
Vieux : Oui, mais c'est le sacrifice qu'il fait pour que les lumières, la télévision, la sécheuse, la laveuse et tous les autres appareils électriques fonctionnent dans la maison. Et ce n'est pas un sacrifice, car l'énergie hydroélectrique est renouvelable ! | |
Plan général du vieux et de la jeune, qui redevient enthousiaste. Il y a un éclair qui apparaît. On entend la foudre. | |
Jeune : C'est vrai !... ça veut dire que nous pouvons toujours le faire revivre ! Vieux : Oui... Vive Super électron ! |
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Plan général des deux personnages. | |
Vieux : Bien, comme je te le disais, avant d'arriver dans la maison, le courant passe de 25 000 volts à 120 ou 240 volts. Et c'est le transformateur en haut du poteau qui fait ce travail. Jeune : Celui qu'on voit par la fenêtre, là dehors ? |
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Il y a un mouvement de caméra qui permet de voir à travers la fenêtre le transformateur sur le poteau à l'extérieur de la maison. | |
Vieux : Exact ! Ensuite, chaque fois que nous allumons un appareil électrique, l'électricité entre dans la maison. | |
Gros plan de la jeune goutte d'eau. | |
Jeune : Sans être invitée ? | |
Gros plan du vieux avec en superposition les différents éléments du réseau électrique. | |
Vieux : Au contraire ! Chaque fois que nous utilisons un appareil électrique, nous disons à l'électricité d'entrer dans la maison au fur et à mesure de notre consommation. Hum ! Hum ! C'est pour ça qu'elle passe d'abord par un compteur avant d'atteindre le panneau électrique pour ensuite être distribuée vers l'appareil en question. |
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Gros plan de la jeune goutte d'eau. | |
Jeune : Ah ! Mais c'est quoi, un compteur ? | |
Gros plan du vieux. | |
Vieux : Ah HA ! C'est l'appareil qui permet de compter la quantité d'électricité que nous consommons pour que Hydro-Québec puisse établir avec précision le montant de notre facture. | |
Gros plan de la jeune goutte d'eau. | |
Jeune : Quoi ?! Tu veux dire que l'électricité n'est pas gratuite ? | |
Plan inversé du premier où nous sortons de la maison. Les voix sont hors champ. | |
Vieux : Bien ! C'est normal. C'est le résultat de notre travail, bien sûr, mais aussi d'un grand système qui nécessite beaucoup d'investissement. Jeune : Ha !... Est-ce que ça veut dire que si je produis de l'électricité, je vais recevoir un chèque ? Vieux : Moi, j'attends toujours le mien. Jeune : Ah bon... |